Le gaspillage ne concerne pas seulement les aliments. Dans de nombreux secteurs, de grandes quantités de produits finissent à la poubelle sans même avoir été utilisées. Le gaspillage non alimentaire désigne la mise au rebut prématurée ou inutile de produits non destinés à l’alimentation, alors qu’ils sont encore fonctionnels, utilisables ou recyclables. Le rapport de l’ADEME de novembre 2021 a révélé l’ampleur de ce problème, en particulier dans le secteur non alimentaire. Les raisons sont variées, produits défectueux, stocks invendus, changements de collection, et cela peut toucher de nombreux secteurs :
- Les vêtements jetés alors qu’ils pourraient être réparés, donnés ou recyclés.
- Les produits d’hygiène ou cosmétiques écartés à cause d’un défaut d’emballage.
- Les appareils électroniques abandonnés au profit de modèles plus récents.
- Les invendus non alimentaires détruits par les grandes enseignes faute de débouchés.
Un impact environnemental lourd
Le gaspillage non alimentaire a des conséquences importantes sur l’environnement. La fabrication de biens non alimentaires mobilise d’énormes quantités de ressources : eau, énergie, matières premières. Par exemple, la production d’un seul jean nécessite environ 7 500 litres d’eau. Lorsqu’un vêtement est jeté sans être porté, toutes ces ressources sont gaspillées.
De plus, la majorité des déchets non alimentaires finit incinérée ou enfouie, contribuant à la pollution des sols, de l’air et des océans, ainsi qu’aux émissions de gaz à effet de serre
Une responsabilité collective
Ce gaspillage concerne tous les niveaux de la société :
- Les entreprises, qui détruisent leurs stocks invendus plutôt que de les redistribuer.
- Les consommateurs, qui achètent en excès ou se débarrassent trop vite d’objets encore en bon état.
- Les politiques publiques, qui n’imposent pas toujours des alternatives à la destruction des invendus.
Heureusement, des mesures émergent. En France, par exemple, la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) adoptée en 2020 interdit progressivement la destruction des invendus non alimentaires, encourageant le don ou le recyclage.
Des solutions concrètes
Face à ce constat, de nombreuses pistes existent pour réduire le gaspillage non alimentaire :
- Réparer, réutiliser, recycler : adopter les principes de l’économie circulaire.
- Acheter de manière responsable : privilégier la qualité à la quantité, éviter les achats impulsifs.
- Donner une seconde vie aux objets : donner, vendre ou échanger les produits inutilisés.
- Soutenir les entreprises engagées dans des démarches durables (éco-conception, reconditionnement, zéro déchet…).
Et c’est pour cette cause et de cet engagement fort, contre le gaspillage, que Dealinka est né. En effet, nous proposons, aux entreprises, une solution innovante, pour qu’ils luttent, eux aussi, contre le gaspillage non alimentaire et pour la préservation des ressources. Cette solution permet aux entreprises de revaloriser leurs invendus, que ce soit par le don, le recyclage ou le réemploi. Au lieu de voir ces produits comme des déchets, ceux-ci peuvent devenir des ressources précieuses pour d’autres, tout en contribuant à une économie plus verte et durable.
En somme, le gaspillage non alimentaire est un défi environnemental, économique et éthique. Moins visible que le gaspillage alimentaire, il n’en est pas moins destructeur. Agir contre ce phénomène, c’est repenser nos modes de consommation, valoriser la durabilité, et construire une société plus responsable. Chaque geste compte, qu’il vienne d’un citoyen, d’une entreprise ou d’un décideur politique.
Et vous, que faites-vous de vos invendus ?